Trois questions à

Sabyl Ghoussoub, président du jury du Prix littéraire 2024

Sabyl Ghoussoub, auteur aux multiples facettes, répond à trois questions à l'approche du Prix littéraire de la Porte Dorée 2024 dont il préside le jury.

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Sabyl Ghoussoub et son livre Beyrouth-sur-Seine (Stock)
© Patrice Normand

Qui êtes-vous ?

Sabyl Ghoussoub : Je suis écrivain, journaliste, commissaire d’exposition (même si je n’aime pas ce titre) et jadis photographe. Mon dernier roman Beyrouth-sur-Seine (Stock) a remporté le Prix Goncourt des Lycéens 2022. Je travaille actuellement sur mon prochain livre et différents projets dont un numéro avec la revue photographique The Eyes autour de la thématique de l’exil.

Vous êtes le président du jury littéraire. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette aventure ?

S.G. : Être président d’un jury m’interroge beaucoup sur la pertinence des prix littéraires. Qui sommes-nous après tout pour pouvoir juger de la qualité d’un livre sur un autre ? Étant moi-même écrivain, je réalise parfaitement combien il existe d’écritures et de sensibilités différentes. Être président d’un jury littéraire, c’est aussi savoir écouter les autres, j’ai hâte de me retrouver avec les jurés afin d’échanger autour de nos lectures et de définir et redéfinir encore… ce qu’est un « bon » livre.

Un conseil d'écriture aux jeunes auteurs qui se lancent dans la littérature ?

S.G. : Être curieux, très curieux, ne pas s’en faire si l’on ne parvient pas à obtenir un texte qui nous satisfait dès le premier jet, écrire, raturer, reprendre l’écriture même si tout est illisible, raturer encore, accepter les conseils et les critiques des relecteurs sincères et bienveillants.