Théâtre

À bout de sueurs

Compagnie Paupières Mobiles (Hakim Bah et Diane Chavelet)
Jeudi 15 décembre 2022 à 20h

L’auteur Hakim Bah signe une nouvelle pièce bouleversante, mise en scène avec Diane Chavelet, sur une famille déchirée par l’exil.

Image
A bout de sueurs
A bout de sueurs
© Raphaël Kessler

À bout de sueurs est une tragédie sur le mirage de l’exil. Ce qui a motivé l’écriture de Hakim Bah est un fait divers : celui de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d’atterrissage d’un vol Conakry-Bruxelles le 2 août 1999.

L’action se déroule dans un pays du Sud. Après de longues années de séparation, Binta revoit Fifi, son amie d’enfance. Fifi est allée vivre en France après avoir rencontré Michel sur internet. Elle initie Binta à cet outil pour la libérer d’une vie conjugale harassante. Binta quitte alors son mari Bachir pour aller rejoindre un autre homme, sous prétexte d’aller secourir un frère malade en France. Les mois passant, Bachir met tout en œuvre pour reconquérir Binta, désormais injoignable. Il prend le parti de venir la récupérer à Paris, abandonnant ses enfants. Ces derniers décident alors de partir à leur tour, avec l’espoir de revoir leur maman.

Hakim Bah

Né en Guinée, Hakim Bah est metteur en scène et auteur de plusieurs pièces de théâtre récompensées par de nombreux prix et parues aux éditions Lansman, Quartett, Théâtre Ouvert et Passages. Ses textes sont lus, mis en scène et joués en France, en Belgique, en Guinée ou encore au Burkina Faso. En 2015, il fonde la compagnie Paupières Mobiles avec la metteure en scène Diane Chavelet avec laquelle, il a co-mis en scène les pièces La nuit porte caleçon et À bout de sueurs. Il a créé, avec Arthur B. Gillette et Juan Ignacio Tula, Pourvu que la mastication ne soit pas longue, spectacle dans lequel il est aussi comédien. Hakim Bah est initiateur du festival Convergence Plateau à Paris et assure la direction artistique du festival Univers des Mots en Guinée. Il est aussi membre de la commission des experts de la DRAC Ile-de-France.

Diane Chavelet

Titulaire d’un master de Lettre et Arts à Paris 7, Diane Chavelet a d’abord enseigné la langue et la littérature française à l’Université de Pennsylvanie, avant d’être traductrice pour les éditions Robert Laffont. En 2021, elle termine sa thèse à l’Université Paris-Diderot autour du travail de Dieudonné Niangouna, Bill Kouélany, et Kossi Efoui. Elle publie des textes littéraires, traductions et articles scientifiques dans les revues Feuilleton, Rue Saint-Ambroise, Africadaa, Po&sie Horizon / Théâtre, Théâtre / Public. Elle participe également à des lectures performances de ses textes, à Paris et en Guinée dans le cadre du cycle Les Intrépides de la SACD et des scènes ouvertes « On ne paye pas », dont elle est à l’initiative. En novembre 2021, elle a été en résidence d’écriture pour le projet VID à La Chartreuse

Crédits

  • Texte Hakim Bah
  • Mise en scène Hakim Bah et Diane Chavelet
  • Avec Hakim Bah, Diarietou Keita, Claudia Mongumu, Victor Pitoiset (musicien)
  • Composition musicale Pierre-Jean Rigal et Victor Pitoiset
  • Lumière et régie générale Gabriele Smiriglia
  • Scénographie Irène Marinari
  • Costume design Sabine Siegwalt
  • Production Compagnie Paupières Mobiles

Avec le soutien financier du Lucernaire dans le cadre du « Prix Lucernaire – Laurent Terzieff - Pascale de Boysson », et avec le soutien de l’ADAMI, de la SPEDIDAM, de la DRAC Ile-de-France, de la Ferme Godier, de la SACD, de la Mairie de Paris et du Centquatre-Paris.

Compagnie en résidence à la Ferme Godier, avec le soutien de la Ferme Godier-Compagnie Issue de Secours et de la DRAC Ile-de-France.

Le texte est publié chez par Lansman Editeur.